Jules Rampal – Osteopath in Saigon, Vietnam

Indépendance, Journal of Osteopathy Mai 1900 – Traduction

Traduction par bibi de l’article Independence, tiré du Dr A.T. Still’s Department, dans le Journal of Osteopathy de Mai 1900. Cet article est une traduction uniquement, et non l’opinion du traducteur. Il peut-être intéressant de tenir compte du contexte de l’époque lors de la lecture.

Indépendance

L’Amérique en tant que nation a déclaré qu’en raison des événements humains, il était devenu nécessaire de se séparer des autres pays, coutumes et gouvernements, de déclarer son indépendance et de vivre en conséquence. Elle a vécu et travaillé pour concrétiser cette idée, bien que cela ait coûté beaucoup d’argent, de temps et de vies pour obtenir cette indépendance. Pendant cent ans, nous, la postérité de nos ancêtres, avons bénéficié des bénédictions qui nous ont été léguées par eux. Aujourd’hui, nous sommes une nation puissante ; riches dans nos grands champs fertiles, et dans nos collèges de droit, de littérature et de compétence. Autrefois, nous étions méprisés. Aujourd’hui, nous sommes respectés, d’abord pour notre intelligence, puis notre richesse, et enfin en tant que champions défenseurs des mers ; non pas des tyrans, mais de véritables amis de tous ceux qui sont courageux. Nous n’avons que deux méthodes pour commander le respect des monarchies et des despotes. “Liberté et égalité pour toute l’humanité.” Si cela ne suscite pas le respect du monde, nos flottes terrestres et maritimes parlent d’une telle manière que les monarchies disent par la parole et l’action que l’Amérique a les hommes, l’intelligence et l’habileté pour exiger et obtenir le respect pour son drapeau et son pays.

Avec l’Ostéopathie, nous sommes aujourd’hui confrontés à la même situation. Nous avons ressenti que, en tant que branche scientifique de l’art de la guérison, nous avons découvert des vérités utiles dont le monde a besoin, veut et devrait disposer. Mais les “Tsars” de la médecine ont déclaré que vous devez mourir et être effacés de la surface de la Terre. Des lois ont été sollicitées et ont été invitées à contribuer à la mise à mort des écoles d’Ostéopathie, avec plus ou moins de succès couronnant de tels efforts. Ils ont affirmé que le monde ne devrait pas choisir par lui-même le type d’aide pour la maladie qui, selon lui, conviendrait le mieux à sa condition.

Si l’Ostéopathie a un mérite scientifique et ne contient pas de bouteilles de poison qui produiraient la mort et la destruction de vies humaines, pourquoi les écoles de médecine demandent-elles une législation prohibitive ? Pourquoi ne pas laisser les gens choisir parmi toutes les écoles d’arts de guérison ?

À ce stade, protestons à nouveau contre l’opposition prohibitive, déclarons notre indépendance, hissons notre drapeau et offrons au monde une littérature qui nous est propre. Devons-nous être conduits à l’autel condamnés par leurs règles de symptomatologie, qui ne sont qu’un pauvre système d’approximations, et empoisonnés par les composés toxiques de leurs écoles de pharmacie ? Devons-nous être interdits par de telles écoles d’étudier et d’appliquer l’art de guérir tel que nous le trouvons écrit dans le livre de la nature ? Un Américain doit-il dire “mon seigneur, puis-je penser un peu ?” Ou dira-t-il, comme il l’a dit il y a tout juste cent ans, que tous les hommes sont libres et égaux ? Je penserai, j’écrirai, je parlerai, même si la fumée des canons de l’opposition s’accumule si densément autour de moi qu’elle doit être coupée au couteau.

Nous nous opposons à ce que votre littérature soit utilisée comme discipline ; nous revendiquons le droit d’abréger, de substituer, de modifier ou de rejeter tous les livres de n’importe quelle école de médecine ou de département littéraire, jusqu’à ce que l’Ostéopathie ait formulé de tels livres et littérature que ses exigences progressives ont appelé en des termes tonitruants, et qui n’ont jamais été reçus en dehors de la chimie et de l’anatomie. Désormais, que l’on sache que nous avons des diplômés de l’École Américaine d’Ostéopathie qui n’ont jamais été atteints par une seule trace de l’ancien système de médicaments pour biaiser leurs jugements par des préjugés, ou pour voiler leurs yeux et les empêcher de profiter des beautés et de l’art de guérir de la nature. Leurs plumes sont amplement capables de fournir la littérature nécessaire.

Texte d’A.T. Still dans Journal of Osteopathy 05/1900
Traduction par Jules Rampal

Traductions venant du même Journal of osteopathy :
Cause
Juste assez
Quel est le sens ?


Posted

in

,

by

Tags:

Comments

4 responses to “Indépendance, Journal of Osteopathy Mai 1900 – Traduction”

  1. […] Des textes qui ont plus de 100 ans et qui n’ont pas, ou rarement, été traduits, comme Indépendance ou Quel est le sens ?. Je fais ça quand je m’embête, et j’en ai fait une bonne […]

  2. […] venant du même Journal of osteopathy :IndépendanceCauseQuel est le sens […]

  3. […] Traductions venant du même Journal of Osteopathy :IndépendanceCause […]

  4. […] venant du même Journal of osteopathy :IndépendanceQuel est le sens […]

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *