Jules Rampal – Osteopath in Saigon, Vietnam

Obstétrique, Journal of Osteopathy Juillet 1900 – Traduction

Traduction par bibi de l’article Obstetric, tiré du Dr A.T. Still’s Department, dans le Journal of Osteopathy de Juillet 1900. Cet article est une traduction uniquement, et non l’opinion du traducteur. Il peut-être intéressant de tenir compte du contexte de l’époque lors de la lecture.

Obstétrique

La manière et les actions à entreprendre dans tous les cas d’accouchement sont les préoccupations du jeune médecin une fois ses études terminées. Je pense qu’un peu de conseil pourrait lui être utile. Deux objectifs se profilent et demandent son attention pondérée. La vie d’une femme et d’un enfant sont placées sous sa responsabilité pour un accouchement en toute sécurité. Comment et où il doit les accoucher sont les questions de poids et d’importance pour l’homme ayant seulement des connaissances théoriques, mais aucune expérience.

Il commence maintenant à ressentir que le manque de connaissances expérimentales est le voile qui obscurcit son ciel. Je vais offrir quelques mots de ce que je sais être de bons conseils pour le débutant dans les responsabilités du médecin à ce moment. Tout d’abord, gardez votre sang-froid jusqu’à ce que vous pensiez quelques instants ; il y a un grand corps qui doit sortir d’un entrepôt ; arrêtez-vous et prenez un autre bol d’air frais, demandez-vous s’il y a une porte dans l’entrepôt aussi large que le paquet qui doit en sortir, si c’est le cas, alors quand le paquet doit il être amené à sortir ? À ce moment-là, vous aurez réglé le point d’être patient jusqu’à ce que le moment de l’accouchement soit pleinement venu.

Comment peut-il savoir quand ce moment est venu dans le cas qui lui est présenté ? Il doit fermer les yeux et sa mémoire à toutes les idées fausses, os et déformations qu’il a vues dans les livres de gynécologie et auxquelles il a presque cru qu’il aurait à faire face à chaque fois qu’il serait appelé pour assister à un accouchement. Il doit se rappeler qu’il peut rencontrer un cas de déformation pelvienne dans mille cas pour lesquels il est appelé à intervenir. Il devrait bien étudier l’utilisation des forceps et des autres instruments qu’il pourrait avoir à utiliser lors de la délivrance de femmes gravement déformées. Mais il doit se rappeler que sa main est bien meilleure dans quatre-vingt-dix-neuf cas sur cent que n’importe quel instrument que l’homme ait jamais créé ou puisse créer. L’ostéopathie dit que vous ne devez pas vous présenter dans de tels endroits avec une panoplie d’outils de menuisier, dont la vue est suffisante pour effrayer une femme au point de provoquer une paralysie de l’utérus, arrêtant toute action ou tout pouvoir du système pour expulser naturellement l’enfant. Je pense que la chose la plus absurde qu’un médecin puisse faire, c’est d’agir de manière à faire sentir à une femme qu’elle n’a rien à faire lors de l’accouchement, et que son seul espoir est que le médecin tire son enfant par la force brute. Vous devez lui enseigner que le Dieu de la nature l’a formée et lui a donné le pouvoir de donner naissance à son enfant. Soyez patient et faites confiance à la nature, et quatre-vingt-dix-neuf femmes sur cent n’auront aucun problème pour donner naissance à leur enfant en toute sécurité. La nature n’a-t-elle pas formé et donné le pouvoir à ses muscles pour donner naissance à son enfant ? Que trouvons-nous si ce n’est de la sagesse dans sa création ? Nous trouvons de puissants muscles sphincters pour maintenir l’utérus fermé de la conception jusqu’à l’heure de la naissance, puis ils cessent d’agir comme des constricteurs jusqu’à ce que les muscles expulsifs aient expulsé le contenu de l’utérus dans le monde. Ne soyez pas trop impatient d’aider artificiellement la nature avec vos pilules contre la constipation, vos douches vaginales et ce qu’elle devrait manger pendant la grossesse ; si elle veut quelques pommes, laissez-la faire comme Ève autrefois, secouez un arbre et mangez. Laissez-la tranquille, parfois elle a plus d’intelligence que le médecin appelé.

Souvent, les mères éprouvent ce que le jeune médecin confond avec les douleurs de l’accouchement, de telles douleurs se produisent souvent deux à quatre semaines avant que le travail ne commence naturellement. Souvenez-vous qu’induire ou provoquer le travail prématurément est un avortement, et par une telle imprudence hâtive, vous pouvez provoquer la mort d’une femme en bonne santé et de son enfant. Vous ne pouvez pas être trop prudent dans vos conseils et votre travail en de telles circonstances. Cela est écrit pour le débutant ostéopathe en obstétrique. Je terminerai en disant que tous les cas déformés devraient être conseillés d’aller dans un hôpital où l’aide est abondante et où ils bénéficient des meilleurs soins chirurgicaux et de l’expérience.

Texte d’A.T. Still dans Journal of Osteopathy 07/1900
Traduction par Jules Rampal

Traductions d’articles du même Journal of osteopathy :
Le cœur
Les vieilles théories


Posted

in

,

by

Tags:

Comments

2 responses to “Obstétrique, Journal of Osteopathy Juillet 1900 – Traduction”

  1. […] Traductions d’articles du même Journal of osteopathy :Le cœurObstétrique […]

  2. […] Traductions d’articles du même Journal of osteopathy :Obstétrique […]

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *